Vivaldi, Vénétie, Europe

Les concerts contenus dans ce programme particulier et précieux nous ramènent à l'activité que Vivaldi exerçait à l'Hôpital de Santa Maria della Visitazione ou della Pietà, l'une des quatre institutions vénitiennes réservées aux filles (orphelines et filles illégitimes). L'activité musicale exercée par les soi-disant « putte » était célèbre même à la Pietà : guidés et instruits non seulement par le maestro mais aussi par le plus expert d'entre eux, ils chantaient et jouaient cachés derrière une grille qui les empêchait d'être vu par le public. Parmi les auditeurs qui affluaient les dimanches et autres jours fériés pour écouter leurs concerts, il y avait de nombreux particuliers qui subventionnaient ensuite cette institution et d'autres institutions similaires par des legs et des dons. La relation que Vivaldi entretenait avec la Pietà commença en 1703 et durera presque le reste de sa vie, bien qu'avec plusieurs interruptions et surtout avec de nombreux changements quant à la nature même de la relation, devant distinguer entre le service rendu en tant que professeur efficace et metteur en scène et celui en tant que fournisseur de compositions à interpréter, toujours à la Pietà, parfois aussi sous sa propre direction. Au poste de professeur de violon, accepté en 1703 moyennant un salaire annuel de soixante ducats, succède celui de « maître de concert » qui arrive en 1716, fonction qui ne sera probablement conservée que jusqu'en 1723 même si un rôle similaire lui fut encore réservé par la suite, entre 1735 et 1738. L'habileté de Vivaldi au violon - ses contemporains étaient décidément plus disposés à apprécier ses qualités d'interprète que de compositeur - se démontre à la fois par le développement des possibilités techniques de sa musique et par la prépondérance absolue du violon. concerts solo dédiés à cet instrument. Mais ceux qui ont inspiré ces compositions, ainsi que celles destinées à d'autres instruments, étaient aussi les plus habiles des « putte » qui fréquentaient le « Pio Ospitale » de la Pietà. On connaît le surnom ou le prénom de certaines d'entre elles : Chiara, Chiaretta, Teresa et Anna Maria, cette dernière probablement la plus célèbre de toutes. Ainsi, une explication possible se trouve dans l'annotation "Per [la] Signora Chiara", que l'on peut lire dans une copie manuscrite du Concerto pour violon, cordes et basse continue RV 222 trouvée à Venise, annotation qui manque cependant dans le partition autographe aujourd'hui conservée au Fonds Giordano.

Le programme de cette soirée comprend cette extraordinaire série de concertos pour violon de Vivaldi conçus comme des médaillons d'affections, de moments et de situations dictés par le passage du temps de l'année, d'effets spécifiques de la nature et spécifiquement du groupe datant d'environ 1720 qui comprend également «Le soupçon» RV 199 et «Le reste» RV 270.

« La extravaganza » est le titre d'un recueil de douze concerts composés entre 1712 et 1713, publiés pour la première fois en 1716 par Estienne Roger à Amsterdam, sous le titre opus 4, et dédiés à un noble vénitien, Vettor Delfino. Dans l'en-tête original, la dédicace contient le texte suivant :

Vingt symphonies sont attribuées à Carl Philipp Emanuel Bach, deuxième fils de Jean-Sébastien, baptisé par Telemann, dont il sera plus tard (1767) le successeur à Hambourg. Au non. 182 de ce catalogue comprennent les Six Symphonies composées en 1773 pour le baron Gottfried van Swieten. Fils d'un célèbre médecin Gérard (1700 - 1772) qui, parmi les fonctions qu'il occupa, eut également celui de médecin-chef de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, le baron van Swieten abandonna bientôt les sciences médicales pour poursuivre une carrière diplomatique. Excellent amateur de musique, lorsqu'il s'installe définitivement à Vienne (1777), abandonnant sa carrière diplomatique, il devient le principal architecte de la vie musicale de la capitale impériale : il favorise la création d'une « Société des Chevaliers » pour la valorisation de la musique ancienne, il s'engagea dans la diffusion de la musique de Haendel (c'est van Swieten qui chargea Mozart de « réviser » quatre chefs-d'œuvre de Haendel, dont le Messie) et de Bach, il incita Haydn à composer les deux grands oratorios Die Schöpfung et Die Jahreszeiten (ce sont ses livrets) et a protégé le jeune Beethoven (qui lui a dédié la Première Symphonie).

Les passages pour violoncelle seul sont presque aussi anciens que le genre du concerto lui-même, mais dans les premiers concertos, ces courtes envolées solo sont décoratives plutôt que structurellement significatives, et le concerto proprement « pour » violoncelle a dû attendre pour émerger jusqu'à ce que Vivaldi écrive les premiers exemples connus. . au début du XVIIIe siècle. Bien que l'instrument principal du compositeur soit le violon, pour lequel il a dû écrire ses premiers concertos solistes, les premiers concertos datables survivant de sa plume sont, étrangement, ceux pour violoncelle achetés sous forme manuscrite à un musicien allemand en visite, Franz Homeck, dans le hiver 1708-1709. Très probablement, ceux-ci ont été écrits pour les musiciens de l'Ospedale della Pietà, l'institution vénitienne des enfants trouvés où Vivaldi a servi par intermittence comme professeur de violon ou directeur de la musique instrumentale de 1703 jusqu'à sa mort en 1741. Vivaldi a écrit d'autres concertos pour violoncelle pour Pietà dans la période 1723. -1729, lorsqu'il le maintient approvisionné moyennant un accord spécial de deux concerts par mois, puis entre 1735 et 1738, lorsqu'il reprend le titre de maître de concert. On connaît les noms de cinq violoncellistes actives à la Pietà dans les années 1730 : Claudia, Santina, Teresa, Tonina et Veneranda.

« IL CAMENTO DELL’ARMONIA E DELL’INVENTIONE » (Opéra 8) contient douze concerts pour violon et cordes, composés par Antonio Vivaldi entre 1723 et 1725.

Un voyage musical idéal entre l'Allemagne et l'Italie des XVIIe et XVIIIe siècles avec un concert intitulé Entre Venise et Dresde avec des musiques d'Antonio Vivaldi, Johann Georg Pisendel, Tomaso Albinoni et Wilhelm Friedmann Bach. Le programme de la soirée, particulièrement passionnant, réinterprétera en musique les liens culturels importants qui unissent depuis toujours les deux villes de Dresde et Venise: depuis le XVIe siècle, époque de gloire de la Sérénissime, les compositeurs et intellectuels allemands avaient Venise pour destination, apprendre le style musical et le proposer à nouveau à la cour en Allemagne. La musique de Venise circulait dans toute l'Europe, étant la protagoniste des estampes et des publications à Amsterdam et à Londres, même lorsque l'édition vénitienne avait déjà cédé la place aux grandes capitales européennes. En 1716, le jeune violoniste Johann Georg Pisendel se rend à Venise pour s'initier aux dernières tendances musicales, avec lesquelles il entend consolider sa position déjà prestigieuse de premier violon de la Hofkapelle de Dresde. Au cours de son long séjour dans la Sérénissime, il a eu l'occasion de rencontrer plusieurs des compositeurs les plus éminents de l'époque, en premier lieu Antonio Vivaldi. Un respect sincère est né entre les deux, démontré par les œuvres que le Prêtre Rouge a dédiées à son jeune collègue allemand. Après son retour dans son pays natal, Pisendel resta en contact avec Vivaldi et lui demanda d'écrire une série de concertos pour ce qui était considéré comme le meilleur orchestre d'Europe. Vers 1718, Pisendel décide de se consacrer également à la composition, choix qui le pousse à se perfectionner auprès de celui qui est considéré comme le plus brillant auteur de la chapelle musicale de Dresde, à savoir Johan David Heinichen.

Avant d'arriver à Venise, Charles Burney s'est arrêté à Padoue, impatient de voir l'église de Sant'Antonio où avait travaillé l'un des plus grands violonistes de l'époque, Giuseppe Tartini : « Ces dernières années, le séjour du célèbre compositeur et altiste a rendu cette ville non moins célèbre que dans l'Antiquité pour être le lieu de naissance du grand historien Tito Livio était décédé quelques mois avant mon arrivée ici, et je considérais cet événement comme un malheur particulier pour moi et une perte pour le monde musical tout entier. était un grand maître et j'aurais aimé l'entendre jouer ainsi que pouvoir converser avec lui. J'ai visité la rue et la maison où il avait vécu, l'église et le tombeau où il était enterré, tout, même ; insignifiant et banal, qui pouvait m'éclairer sur sa vie et son caractère. Je m'intéressais à tout avec le zèle d'un pèlerin à la Mecque" (C. Burney, Musical Journey to Italy, 30 juillet-2 août. 1770).

Victime de préjugés, d'interprétations historiques trompeuses, de lieux exotiques pittoresques, la musique pour luth d'Antonio Vivaldi reste encore aujourd'hui un objet presque mystérieux au sein de la production du Prêtre Rouge. Au contraire, il mérite l'attention pour la qualité qu'il exprime et pour inclure au moins un chef-d'œuvre dans son domaine, le double concerto pour viole d'amour et luth RV 540. Les circonstances qui ont poussé Vivaldi à s'occuper du luth, jusqu'à on le sait, sont à rechercher notamment dans l'extraordinaire palette timbrale dont disposait le compositeur à la Pietà et dans une probable demande spécifique qui lui fut adressée par le comte de Bohême Johann Joseph von Wrtby. Le luth, terme qui dans l'Italie du XVIIIe siècle désigne l'archiluth ou le luth aorbato, était également utilisé par Vivaldi comme instrument de basse continue - voir le deuxième mouvement du Concerto pour la solennité de S. Lorenzo RV 556 - ou , dans le cas du théorbe, pour des effets de timbre particuliers, comme dans l'oratorio de Juditha Triumphans. A noter que l'instrument en Italie n'était pas dans une phase de déclin imparable, comme on le dit et écrit souvent : on le retrouve indiqué comme obligato dans les partitions d'opéras ou d'oratorios de compositeurs comme Alessandro Scarlatti, Pergolesi, Feo. Dans les pays germanophones, le luth connut même une phase de grande expansion et de fortune, Händel, Hasse, Bach, Heinichen, Fasch s'y intéressèrent en profondeur, tandis qu'un des plus grands virtuoses du siècle de ces pays était luthiste, Sylvius Léopold Weiss.

Les passages pour violoncelle seul sont presque aussi anciens que le genre du concerto lui-même, mais dans les premiers concertos, ces courtes envolées solo sont décoratives plutôt que structurellement significatives, et le concerto proprement « pour » violoncelle a dû attendre pour émerger jusqu'à ce que Vivaldi écrive les premiers exemples connus. . au début du XVIIIe siècle. Bien que l'instrument principal du compositeur soit le violon, pour lequel il a dû écrire ses premiers concertos solistes, les premiers concertos datables survivant de sa plume sont, étrangement, ceux pour violoncelle achetés sous forme manuscrite à un musicien allemand en visite, Franz Homeck, dans le hiver 1708-1709. Très probablement, ceux-ci ont été écrits pour les musiciens de l'Ospedale della Pietà, l'institution vénitienne des enfants trouvés où Vivaldi a servi par intermittence comme professeur de violon ou directeur de la musique instrumentale de 1703 jusqu'à sa mort en 1741. Vivaldi a écrit d'autres concertos pour violoncelle pour Pietà dans la période 1723. -1729, lorsqu'il le maintient approvisionné moyennant un accord spécial de deux concerts par mois, puis entre 1735 et 1738, lorsqu'il reprend le titre de maître de concert. On connaît les noms de cinq violoncellistes actives à la Pietà dans les années 1730 : Claudia, Santina, Teresa, Tonina et Veneranda.

L'Opéra 7 est une série de douze concerts, dont dix pour violon, cordes et basse continue et deux (n° 1 et n° 7) pour hautbois, cordes et basse continue, composés entre 1716 et 1717.

« IL CAMENTO DELL’ARMONIA E DELL’INVENTIONE » (Opéra 8) contient douze concerts pour violon et cordes, composés par Antonio Vivaldi entre 1723 et 1725.

L'Opéra 7 est une série de douze concerts, dont dix pour violon, cordes et basse continue et deux (n° 1 et n° 7) pour hautbois, cordes et basse continue, composés entre 1716 et 1717.

L'Opéra 7 est une série de douze concerts, dont dix pour violon, cordes et basse continue et deux (n° 1 et n° 7) pour hautbois, cordes et basse continue, composés entre 1716 et 1717.

Le programme incarne le désir de pouvoir explorer le potentiel expressif du hautbois dans l'Italie du début du XVIIIe siècle, une période où des compositeurs tels que Telemann, Vivaldi, Bach, Haendel et Scarlatti conquéraient le monde de la musique.

L'Opéra 7 est une série de douze concerts, dont dix pour violon, cordes et basse continue et deux (n° 1 et n° 7) pour hautbois, cordes et basse continue, composés entre 1716 et 1717.

Malgré la plaisanterie sarcastique, le Prêtre Rouge faisait également partie de cet « héritage familial » qu'il fallait sauvegarder et affronter. En revanche « Bach et Vivaldi parlaient avec sensibilité le même langage, et leurs disciples le répétaient après eux, le transformant sans le savoir, chacun selon leur personnalité » (I. Stravinsky, Poétique musicale).

À l'aube du XVIIIe siècle, une nouvelle esthétique musicale fait son chemin au cœur de l'Europe et ce sont les compositeurs d'origine vénitienne qui deviennent les ambassadeurs de ce goût renouvelé. Ayant appris la leçon corellienne, ils abordent et perfectionnent un nouveau langage idiomatique conçu pour tirer le meilleur parti des timbres et des possibilités techniques des instruments à cordes. Ce sont les années où fleurissent les écoles les plus importantes de lutherie italienne et où le goût esthétique musical évolue en même temps : les compositeurs qui poussent l'écriture musicale vers de nouvelles frontières sont eux-mêmes des virtuoses de leur instrument et des concertistes confirmés. Le violon se démarque

Dans les instruments à vent (Flûte, Hautbois, Clarinette), le surnom « d'Amore » vient du fait qu'ils sont coupés en La, dans le cas du Hautbois, une tierce mineure plus bas.

La composition du Quintette pour clarinette et quatuor à cordes K. 581 fut achevée le 29 septembre 1789 à Vienne, dans une période de graves difficultés économiques pour Mozart, malgré le fait que l'année précédente il avait écrit les trois grandes symphonies K. 543, K. 550 et K. 551 (Jupiter) et deux ans plus tôt avaient obtenu un succès significatif à Prague avec le drame ludique Don Giovanni. Ce n'est pas pour rien qu'en 1789 et à plusieurs reprises le musicien a adressé plusieurs lettres avec des demandes urgentes d'argent au riche marchand et à son ami Michele Puchberg, qui à plusieurs reprises ont aidé le malheureux artiste. Ce sont des lettres qui dénoncent l'état d'extrême pauvreté dans lequel se trouvait le musicien et que Puchberg, en bon marchand, a soigneusement conservé et transmis à la postérité, notant en marge, de temps à autre, la somme versée. Voici une de ces lettres adressées par le compositeur début juillet 1789 à son aimable bienfaiteur et révélatrice d'un état psychologique confinant au désespoir. «Je me trouve dans des conditions que je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi - écrit Mozart - et si toi, excellent ami et frère, tu m'abandonnes, je serai malheureusement, et sans aucune faute de ma part, perdu avec ma pauvre épouse malade. et les enfants. La dernière fois que j'étais avec toi, j'étais sur le point de t'ouvrir mon cœur... mais mon cœur m'a fait défaut. Et cela me manquerait encore si vous n'étiez pas informé de mon état et parfaitement convaincu de l'absence absolue de culpabilité de ma part dans ce bien triste état de choses. Oh mon Dieu! Au lieu de vous remercier, je fais de nouvelles demandes. Si vous connaissez profondément mon cœur, vous ressentirez toute la douleur que cela me cause. Malheureusement, le destin m'est si défavorable - mais seulement ici à Vienne - qu'il ne me permet pas de gagner quoi que ce soit, malgré toute ma bonne volonté. Au moins, si cette maladie n'était pas arrivée (le musicien fait référence à l'hospitalisation de sa femme Costanza pour une infection au pied), je ne serais pas obligé de me montrer aussi audacieux envers mon unique ami. Pardonne-moi, pour l'amour de Dieu, pardonne-moi."

Avant d'arriver à Venise, Charles Burney s'est arrêté à Padoue, impatient de voir l'église de Sant'Antonio où avait travaillé l'un des plus grands violonistes de l'époque, Giuseppe Tartini : « Ces dernières années, le séjour du célèbre compositeur et altiste a rendu cette ville non moins célèbre que dans l'Antiquité pour être le lieu de naissance du grand historien Tito Livio était décédé quelques mois avant mon arrivée ici, et je considérais cet événement comme un malheur particulier pour moi et une perte pour le monde musical tout entier. était un grand maître et j'aurais aimé l'entendre jouer ainsi que pouvoir converser avec lui. J'ai visité la rue et la maison où il avait vécu, l'église et le tombeau où il était enterré, tout, même ; insignifiant et banal, qui pouvait m'éclairer sur sa vie et son caractère. Je m'intéressais à tout avec le zèle d'un pèlerin à la Mecque" (C. Burney, Musical Journey to Italy, 30 juillet-2 août. 1770).

Antonio Lucio Vivaldi, ordonné prêtre en 1703 et surnommé le "Prêtre Rouge" pour la couleur de ses cheveux, après sa consécration, accepta le rôle de "professeur de violon" au prestigieux 'Ospedale della Pietà' de Venise, où il enseigna, encore une fois inconnu , aux filles, appelées "la putte", hébergées à la Pietà et pour lesquelles il se consacre à la composition de concerts vocaux et instrumentaux qui leur sont destinés. La musique était au départ l'une des nombreuses matières enseignées, mais elle est rapidement devenue prédominante, faisant des hôpitaux des structures spécialisées, d'énormes viviers de talents. Vivaldi a écrit beaucoup de musique d'un haut niveau virtuose au cours de ces années, c'était pour son "putte" qui travaillait à plein temps, donnant des concerts très fréquents et s'entraînant quotidiennement, atteignant des niveaux de performance toujours plus élevés. Sa musique était expressément écrite pour le "putte" et très souvent Vivaldi paraphéait au début de la partition le nom de la jeune fille qui devait jouer ou chanter sa composition, on peut donc émettre l'hypothèse que lorsque le Prêtre Rouge écrivait, il avait déjà la qualité de l'interprète et le résultat de la performance pouvant pousser le niveau virtuose toujours plus haut.

La figure la plus représentative de ce qu'on appelle l'Empfindsamer Stil (« Style sensible ») qui, notamment dans le nord de l'Allemagne, a influencé et caractérisé la production musicale d'une bonne partie du XVIIIe siècle, était le plus célèbre et le plus prolifique de Johann. Les fils de Sebastian, dont la renommée à l'époque - compte tenu des rôles musicaux qu'il occupait - surpassait. Ainsi, si aujourd'hui, lorsqu'on parle de Bach, il est naturel de penser avant tout au Kantor de Leipzig, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, il est probable que, du moins en Allemagne, Philipp Emanuel soit le musicien auquel on faisait implicitement référence. fait.

Au XVIIIe siècle, dernier dans l'histoire de Venise comme État souverain, princes et nobles voyageurs de toute l'Europe venaient y rencontrer des artistes et acheter leurs œuvres ou encore les attirer à leur service, "souvenir vivant" d'un inoubliable rester.

Le concert "Alla Rustica" d'ouverture du programme, pour lequel GF Malipiero s'est occupé de la basse, est, dans sa brièveté, l'une des œuvres les plus singulières et intéressantes de Vivaldi.